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Julie à Paris

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26 mai 2010

Clip : 70 Million / Hold Your Horses

Bonjour à tous,

Avant de vraiment revenir sur mon blog ces prochains jours (obligations universitaires...), voici un clip bien drôle d'un groupe franco-américain Hold your Horses mis en scène dans différentes oeuvres artistiques ;-) Saurez-vous les reconnaître ? C'est kistch à souhait mais ça fait du bien ;-)

Voir le clip !

A très bientôt !

Julie

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23 mars 2010

(500) jours ensemble.

Bonjour à tous,

Les beaux jours reviennent, Paris reprend ses belles couleurs avec ses jardins et ses monuments qui prennent un aspect réjouissant pour l'œil ! Envie de plonger dans un film sur l'amour ?

Eh non, je ne vais pas parler d'une énième comédie romantique mais bel et bien d'un film sur l'amour et ses mystères ! Ainsi, je tenais à vous présenter un film que je regrette de ne pas avoir vu au cinéma lors de sa sortie. Mais je me suis rattrapée en me jetant sur son DVD à sa sortie (le 17 mars) !

500_jours_ensemble

Il s'agit d'un véritable petit bijou cinématographique ! (500) jours ensemble est un de ces rares films qui vous mettent du baume au cœur, qui vous font passer du rire au larmes et des larmes au rire avec ces petits riens qui en font leur qualité... Bref, ce film américain réalisé par Marc Webb, est à voir. Il parvient à vous faire apprécier le cinéma indépendant, en étant dans la même veine que les films tels que Juno, Away we go, films réussis qui tendent à rompre avec les codes traditionnels de la comédie romantique/dramatique.

Allez, vite, le synopsis !! Tom (Joseph Gordon-Levitt) croit au coup de foudre unique, à l'amour transfigurant tout sur son passage... Il tombe amoureux d'une fille, Summer (Zooey Deschanel), qui, elle, ne croit pas du tout en l'amour mais plutôt aux aventures, aux choses frivoles. Tom fera tout pour conquérir la belle. Ainsi, plusieurs jours des fameux 500 jours sont relatés... le jour de leur rencontre, le jour de leur dispute, le jour de leurs retrouvailles, le jour de leur 1er rendez-vous... Leur histoire, à la fois douce et tumultueuse, amène Tom à s'interroger sur le sens de leur amour, à se battre pour récupérer un amour volatile, qui lui échappe totalement. Le tout est accompagné d'une super B.O bien rythmée avec des morceaux de The Smiths, Simon & Garfunkel, Hall & Oates, Kevin Mickael...

L''alchimie entre les deux acteurs jouant Tom et Summer nous scotche, la B.O nous berce, le grain du film réjouit nos yeux et enfin, le film en lui-même nous donne une patate d'enfer longtemps après l'avoir vu !!

Et en bonus, bien évidemment, la bande-annonce !! :-)

Bonne soirée à tous !!


Julie

16 mars 2010

Mad Men.

Bonsoir à tous !

Actuellement, peu de films ou de séries intéressants sont présentés à la télé (sauf si l'on possède la super chaîne câblée !). Pour faire face à ce cruel défaut, une solution : les DVD ! Beaucoup de films ou de séries méconnus du public sortent en DVD ou Blu-ray et certains méritent d'être vus ou revus. Ainsi, la série américaine, Mad Men est, à mon sens, incontournable !


mad_men

Mad Men est une série qui a été diffusée pour la première fois en France, sur Canal +, en 2008, et est passée presque inaperçue. Le DVD est sorti en février dernier. Créée par Matthew Weiner (entre autre scénariste de la série Les Soprano), elle se révèle être originale, tout à fait inattendue. Elle se déroule dans les années 60, à New York, sur Madison Avenue (d'où le titre "Mad"), dans le monde impitoyable des publicitaires. Don Draper, un des dirigeants de l'agence publicitaire, le Sterling Cooper Advertising Angency, est un homme mystérieux, au passé obscur, et séducteur né.

La série démarre en douceur. Le générique fait écho à ceux de deux films d’Hitchcock,
La Mort aux trousses et Sueurs froides avec la chute d’un homme au milieu des gratte-ciels couverts d’affiches publicitaires des années 60. On accompagne les publicitaires dans leur quotidien, dans leurs réunions enfumées perpétuellement, présentant leurs projets pour diverses marques américaines. Le rêve américain de cette époque est incarné à merveille par des acteurs, certes inconnus mais possédant de nombreuses qualités dans leur jeu. On plonge dans un univers très fidèle d’un point de vue historique : costumes, décors, accessoires, actualité (élections Nixon/Kennedy, tabagisme important, alcoolisme, racisme, etc.) Tout est scrupuleusement étudié et cela confère à la série un « style visuel authentique ». En outre, elle nous plonge d’emblée dans une société aux mœurs apparaissant aujourd’hui « dépassés », tant elle a évolué. Pas une scène ne se déroule sans les méandres des fumées de cigarettes, alors très en vogue (on vantait alors les mérites du tabac!). Racisme, sexisme _ la femme se doit d’être parfaite en tant qu'épouse et mère_, adultère, modernité, pouvoirs... autant de thèmes qui sont traités dans une série menée avec beaucoup d'élégance et de finesse sur le plan esthétique. En bref, cette série est à voir, tant elle illustre bien une période aujourd’hui oubliée et en même temps regrettée.

 

Pour voir la bande-annonce, c’est par ici !

Bonne série à tous !

Julie


 

 

 

 

14 mars 2010

Le musée des Monuments français.

Bonsoir à tous,

hallSi vous vivez à Paris ou si vous êtes de passage, n'hésitez pas à venir visiter le musée des Monuments français, à la Cité de l'architecture et du patrimoine (Cité Chaillot, place du Trocadéro). Ce musée présente de superbes collections réparties en trois galeries : les moulages de l'architecture civile et religieuse du XIIe au XVIIIe siècle, les peintures murales et les vitraux du XIe au XVIe siècle ainsi que l'architecture moderne et contemporaine de 1851 à nos jours.
Lorsque le spectateur entre dans les premières salles des moulages de l'architecture religieuse à l'échelle 1, soit grandeur nature, il sera frappé par la grande variété de cette architecture. Des portails des édifices religieux de la période romane aux statues monumentales qui ornaient les façades des cathédrales gothiques, en passant par les intérieurs d'un château, chaque moulage apparaît comme une invitation à un tour de France à travers différents édifices, du Moyen- Âge au siècle des Lumières. Le portail de l'église abbatiale Saint-Pierre à Moissac, qui accueille le spectateur, présente un superbe tympan sculpté représentant l'apparition du Christ le jour du Jugement dernier, exécuté entre 1120 et 1130. Ce portail est encore visible in situ mais son moulage a un double avantage. Il permet avant tout d'être visible par les spectateurs qui n'iraient pas à Moissac pour diverses raisons. En outre, il conserve l'état de l'original qui serait aujourd'hui dégradé voire détruit aujourd'hui. Il importe de savoir qu'une grande partie des moulages présentés dans ce musée ont été réalisés dès la fin du XIXe siècle.

moissac

Le portail de l'église abbatiale Saint-Pierre de Moissac.
(photo personnelle de l'auteur)

De nombreuses statues issues d'édifices religieux ou civils, ou de groupes statuaires sont représentées, tel que l'effrayant Pleurant du tombeau de Philippe Pot (sénéchal de Bourgogne, 1428-1493) conservé au musée du Louvre (et provenant de la chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'abbaye de Cîteaux).



        pot      
Pleurant du tombeau de Philippe Pot
(photo personnelle de l'auteur)

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Tombeau de Philippe Pot, grand sénéchal de Bourgogne
Musée du Louvre
1477-1483
© Musée du Louvre/P. Philibert                    

La visite se poursuit dans une autre salle, donnant sur une superbe vue de la capitale.

salle
Deuxième salle de la galerie des moulages
(photo personnelle de l'auteur)

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Vue sur Paris et ses monuments : la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, le dôme des Invalides.
(photo personnelle de l'auteur)

Lorsque vous accédez au premier étage, vous entrez dans la galerie de l'architecture moderne et contemporaine.

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Galerie d'architecture moderne et contemporaine © Gaston Bergeret

Des dessins, des maquettes, des photographies, des archives, des vidéos, des prototypes sont exposés dans un superbe espace extrêmement lumineux. Ces riches collections mettent en exergue une architecture qui ne cesse d'évoluer. Le "clou du spectacle" est sans conteste l'appartement-type de la Cité Radieuse construite par le Corbusier entre 1947 et 1952, à Marseille. On entre comme chez soi. L'entrée, le salon, la cuisine à l'américaine, les placards, l'escalier qui mène à l'étage supérieur, avec ses chambres dotées de petites "salles d'eau" et d'un balcon filant. Bref, c'est une expérience surprenante car le musée disparaît au profit d'un espace à l'échelle 1, dans lequel le spectateur peut parfaitement appréhender une architecture inventive et pratique.


appartement
L'Unité d'habitation de Marseille (Cité Radieuse)
© Nicolas Borel



N'hésitez pas à visiter le site de l'Unité d'habitation !


Une autre galerie est consacrée aux peintures murales et des vitraux, répartie sur deux niveaux. La scénographie est telle que le spectateur déambule au gré de ses désirs dans des chapelles, des cryptes, ou encore sous des voûtes, là aussi à l'échelle 1.

crypte
Crypte de l'église de Tavant (Indre-et-Loire)
© Nicolas Borel


On y appréciera également les voûtes peintes de l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe, uniquement lors des visites organisées ponctuellement par le musée. Ces voûtes sont basses, ce qui permet de mieux les appréhender( à Saint-Savin, les peintures se trouvent à 17m du sol !).

Depuis l'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine, en septembre 2007, de nombreuses expositions temporaires sont organisées. Allez sur le site de la Cité pour en savoir plus !

En bref, vous ne serez pas déçus par ce musée exceptionnel !

Excellente semaine à tous !

Julie




13 mars 2010

Eloge du négatif. Les débuts de la photographie sur papier en Italie, 1846-1862.

Bonsoir à tous,

Comme promis, je vous présente ce soir l'exposition, Eloge du négatif. Les débuts de la photographie sur papier en Italie, 1846-1862, actuellement visible au Petit Palais, à Paris, et ce jusqu'au 2 mai 2010.


_loge 140 œuvres y sont présentées. Il s'agit de négatifs ou de tirages du XIXe siècle. Le calotype, un type de négatif sur papier inventé par l'anglais William Henry Fox Talbot en 1840, avait pour avantage d'être reproductible. Cet ancêtre de la pellicule photographique constitue un progrès dans l'histoire de la photographie, après le daguerréotype, la première technique mise au point par Daguerre en 1839 (plaque de cuivre enduite de produits chimiques qui réagissent à la lumière et captent les images). Dès lors, de nombreux photographes emploient le procédé de Fox Talbot, avec du papier très souple, résistant et qui a le mérite de permettre des tirages en plusieurs exemplaires. L'exposition est consacrée aux photographies faites en Italie, pays incontournable au XIXe siècle, visité par les artistes, les intellectuels, les touristes. Ceux-ci désiraient posséder des souvenirs de leur séjour italien. De très beaux tirages représentent une Italie telle qu'on la connaît encore de nos jours, avec ses ruines, ses paysages, ses monuments, ses œuvres. Ainsi le spectateur peut voir le Colisée avec les personnages de l'époque, le quartier de Santa Lucia de Naples où l'on voit des chemises blanches sécher, Venise et ses somptueux palais...

Pour voir quelques-unes de ces photographies, allez sur le site de la Mairie de Paris.

Une jolie petite exposition à voir.

A bientôt et excellent week-end à tous !

Julie

Des questions ? Des suggestions ? N'hésitez pas à me contacter en cliquant sur "Contacter l'auteur" dans la colonne de gauche.

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11 mars 2010

Le Concert

Bonsoir à tous,

Pour une fois, sortons hors des sentiers battus !

le_concertDepuis le 4 mars 2010, le film Le Concert (présenté au cinéma en novembre 2009) est disponible en DVD et en Blu-ray. Réalisé par Radu Mihaileanu, ce film met en scène une jolie petite histoire à la fois grave et émouvante, ponctuée de scènes drôles et légères.

A l'époque de l'Union soviétique, sous la présidence de Brejnev (qui fut aussi secrétaire général du parti communiste), Andreï Filipov est un grand chef d'orchestre du célèbre théâtre du Bolchoï (Bolchoï signifie "grand"). Renvoyé sous Brejnev, pour avoir refusé de se séparer de ses amis musiciens juifs, il ne peut revenir sur le devant de la scène. Trente ans plus tard, devenu homme de ménage au théâtre du Bolchoï, il tombe par hasard sur un fax du Théâtre du Châtelet invitant celui du Bolchoï à venir jouer à Paris. Il entreprend dès lors de rassembler ses anciens amis de son orchestre, et de se faire passer pour celui du Bolchoï, afin de réaliser son rêve le plus fou : jouer le concert pour violon et orchestre de Tchaïkovski. Cette folle idée ne se réalise pas sans obstacles avec des situations des plus cocasses ! Le vrai-faux orchestre doit ruser de mille façons pour mener à bien leur projet. L'ancien membre du parti communiste, fervent admirateur de Lénine, qui devient le médiateur entre le directeur du théâtre du Châtelet et la bande de musiciens d'Andreï Filipov, joué par un acteur au jeu plein de subtilités (Valeri Barinov), est hilarant ! Mélanie Laurent est touchante dans son rôle de violoniste à la carrière assurée mais cachant une blessure profonde, intime. La dernière partie du film est superbe aussi bien au niveau émotionnel qu'au niveau technique, tant le réalisateur parvient à filmer chacun des protagonistes du film avec un dynamisme efficace. Je ne vous en dis pas plus.

Le film, tourné en russe et en français, se révèle être une jolie surprise dans le cinéma français.

Pour voir la bande-annonce, allez sur le site du film.

Bonne soirée et à très vite pour une autre exposition vue récemment, L'éloge du négatif, présentée au Petit Palais (Paris).

Julie

9 mars 2010

Vanités. De Caravage à Damien Hirst.

Bonsoir,

Enfin de retour après avoir vu plusieurs expositions à Paris !

afficheSi vous voulez frissonner, courez vite au musée Maillol voir C'est la vie ! Vanités. De Caravage à Damien Hirst. Elle s'achèvera le 28 juin 2010. Avant d'entrer dans le musée, ne ratez pas la superbe fontaine monumentale, Les Quatre Saisons, exécutée par Edme Bouchardon (1698-1762) sous le règne de Louis XV.

Vous vous demandez peut-être ce que sont les vanités ? Si nous prenons un dictionnaire, tel que le Petit Robert, le terme de vanité est défini ainsi : "caractère de ce qui est vain, frivole, insignifiant...". Pour reprendre les termes du musée Maillol, les vanités sont "des penses-bêtes de la condition humaine", des objets, des peintures qui rappellent le caractère éphémère, fugitif de la vie. La scénographie de l'exposition est atypique.  Le spectateur passe tout d'abord par la boutique où il verra les principales oeuvres en cartes postales, des affiches, des t-shirts imprimés de crânes, ou encore des bijoux originaux. Ensuite, il découvre des oeuvres d'art contemporain du XXIe siècle (Nikki de Saint-Phalle, Jan Fabre, Pei-Ming, Spoerri, et beaucoup d'autres encore). Cela est surprenant car le spectateur s'attend habituellement à un parcours chronologique ! Ce début se révèle être très original car il tend à bousculer les idées pré-conçues du spectateur sur la représentation de la mort, du temps qui passe. De nombreuses citations ponctuent l'exposition, accompagnant les oeuvres tantôt dérangeantes, tantôt émouvantes. Memento Mori ("Souviens-toi que tu vas mourir"), Carpe Diem ("cueille le jour, sans aucunement croire à demain", Odes I, 11  d'Horace). Un original néon formant "RIEN" et dont le mot lui-même forme un crâne de Jean-Michel Alberola est efficace par la simplicité du support qui permet une double lecture et met le spectateur face à la fragilité de la vie.

rien

Rien

Jean-Michel Alberola (1995) ADAGP

Le 1er étage constitue la suite de l'exposition, avec toujours les oeuvres d'art contemporain. Cette partie est paradoxalement plus drôle, parfois suprenante ou dérangeante avec des photographies représentant des crânes gravés dans une pomme, une tranche de mortadelle (mort-adelle !!) par Christian Gonzenbach...

Mort-adelle

mortadelle

Mortadella

Christian Gonzenbach (2007)

Le second étage permet d'accéder (enfin !) aux oeuvres d'avant le XXe siècle. Une fois de plus, la scénographie surprend avec deux entrées possibles. Par où commencer ? Par les oeuvres du XVIIe siècle, en passant par Zurbaran, le Caravage ou encore de La Tour ? Ou par la mosaïque de Pompéi ? Ces peintures, les bijoux à tête de mort (très prisés !) ou encore la mosaïque sont presque là comme pour rassurer le spectateur, dérangé par les oeuvres du XXIe siècle qu'il vient de voir.

Le catalogue (Editions SKira & Flammarion,300 p.,  40euros) est tout aussi surprenant avec une mise en page qui sort de l'ordinaire. L'exposition vaut le détour mais accrochez-vous !

A la prochaine pour une autre exposition ! et CARPE DIEM !

Julie

25 février 2010

Edvard Munch ou l'Anti-Cri

Bonsoir à tous,

anticriLa grande exposition surmédiatisée a lieu à la Pinacothèque de Paris jusqu'au 18 juillet 2010. Comme l'indique son titre, cette rétrospective se détache de la célèbre oeuvre d'Edvard Munch, Le Cri, exécutée en 1893, pour se consacrer à des oeuvres beaucoup moins connues et non moins intéressantes ! Le parcours est composé de cinq thèmes disposés dans un ordre chronologique, partant des débuts de Munch pour s'achever sur la fin de carrière de ce dernier. Les 175 oeuvres de l'artiste ici présentées, encore trop méconnues du public, ont le mérite de surprendre ce dernier, tant il s'attend à voir des tableaux s'inscrivant dans la même lignée stylistique que celui du Cri. Bien que le parcous de l'exposition soit labyrinthique et peu éclairé, il a le mérite d'offrir au spectateur de superbes huiles sur toile aux gammes de coloris les plus variés avec des couleurs vives côtoyant des couleurs plus sombres, et avec lesquelles l'artiste parvient à créer une unité stylistique, provoquant une émotion plus ou moins vive chez le spectateur.  La toile présentée sur l'affiche, Nuit d'été à Studenterlunden (1899) en constitue un des meilleurs exemples.

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Nuit d'été à Studenterlunden

Huile sur toile (1899)

101 x 91 cm (Collection Pérez Simon, Mexico)

(reproduction Pinacothèque de Paris)

De nombreuses lithographies ainsi que des gravures sont également exposées. Quatre gravures sur bois intitulées Les Solitaires (deux personnes), (1899-1906). ont retenu mon attention, car elles révèlent les variations possibles à l'infini avec l'ajout de couleurs, de traits, de détails non visibles dans les premiers tirages... Et ces ajouts ou ces retouches modifient à chaque fois le sens du sujet, rendant la scène mélancolique avec telle ou telle couleur. D'autres coloris la rendront plus joyeuse. Je vous renvoie au catalogue d'exposition pour les observer de plus près.

Le catalogue d'exposition est un vrai petit bijou avec de très belles reproductions. Si vous souhaitez visiter l'exposition, n'hésitez pas à prendre un billet coupe-file, sinon vous risquez d'attendre une heure avant d'y entrer !!

A bientôt !

Julie 

24 février 2010

Ne ratez pas...

Bonjour à tous,

desracinesetdesailesNe ratez pas ce soir l'émission, Des Racines et des Ailes, sur France 3, dès 20h35. Elle sera consacrée à la capitale, Paris, rive droite. Avec la participation d'Alexandre Gady (professeur d'histoire de l'art moderne à l'Université de Nantes) et Lorant Deutsch (comédien), l'émission présentera trois reportages : Haussmann et ses boulevards, le quartier du Marais et l'Hôtel de Ville. Si vous désirez en savoir plus, cliquez sur le lien : http://programmes.france3.fr/des-racines-et-des-ailes/index-fr.php?page=emission . En bonus, photos et vidéos !

Excellente journée à tous !

Julie

22 février 2010

Art contemporain et Design

Bonsoir à tous,

Si vous désirez en savoir plus sur le sujet précédent ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à me le faire savoir par mail, je serai ravie de vous éclaircir.

Aujourd’hui, place à l’art contemporain et au design ! Deux expositions sont actuellement présentées au Centre Pompidou jusqu’au 24 mai 2010 : Erro, 50 ans de collages et Patrick Jouin, La Substance du Design.

errocomParlons tout d’abord de l’exposition sur l’artiste islandais, Erro. Plus d’une soixantaine de collages donnés par l’artiste au musée national d’art moderne en 2009 sont ici exposés. Ils sont répartis en cinq thèmes : « Mécacollages », « Politique », « Arts », « Conquêtes », et « Comics ». Cette répartition permet de mieux les appréhender. Certains d’entre eux sont percutants par leur composition, par le choix des images découpées dans des magazines. Son regard critique et acerbe sur la société est exprimé à travers les collages. La collection des magazines, d’ouvrages imagés le conduisent à en faire une sélection précise sur un sujet qu’il souhaite valoriser, selon le contexte dans lequel il vit. Ainsi, dans la salle consacrée à la politique, un certain nombre de collages représente des intérieurs bourgeois au charme suranné dans lesquels s’insèrent des personnages issus des images de propagandes de la Chine populaire, du Vietnam communiste ou encore de Cuba. Cette vision prête à sourire tant l’artiste parvient à relever le caractère ridicule de ces intérieurs cossus habités par des grandes personnalités politiques tels que Mao Tsé-toung, Fidel Castro ou encore par des figures de révolutionnaires. For 4 illustre bien cette vision humoristique de l’artiste, avec ces révolutionnaires qui semblent dénoncer le confort de la salle à manger.

                                                                      For_4

                                                                                    For 4

                                                                       (Image Centre Pompidou)

Un autre collage démontre la volonté de l’artiste d’utiliser des œuvres d’art d’artistes célèbres tels que Matisse, Ingres, et de les réinterpréter dans ses propres compositions. Le Bain turc fait partie, à mon goût, des collages les plus drôles, les plus efficaces grâce à sa composition en apparence simpliste, avec l’opposition entre les femmes et les cosmonautes (peinture/photographie), mais qui a le mérite de créer une petite scène anecdotique. Les femmes, coquettes et alanguies, semblent les attendre…

                                                                                 le_bain_turc

                                                                                      Le Bain turc

                                                                            (Image Centre Pompidou)

D’autres collages encore viennent compléter l’exposition. Néanmoins, j’ai regretté l’absence des notices explicatives pour chacune de ces œuvres, quoique cette absence donne la liberté au spectateur de les interpréter à sa manière. La scénographie laisse à désirer avec des salles très étroites, très inconfortables lorsque la foule est présente, un éclairage des plus banals, et un accrochage sans surprise ! Le catalogue manque cruellement d’essais, de réflexions ou encore de notices explicatives sur les collages d’Erro (Erro, 50 ans de collages, Editions Centre Pompidou, 29,90 euros). A vous de vous forger votre propre opinion !

patrickjouinA la sortie de cette exposition, j’ai été attiré par des éclats de voix provenant d’une autre salle, toujours au même étage. Ainsi, je me suis retrouvée à assister à l’exposition consacré au designer Patrick Jouin, grande personnalité connue pour les toilettes publiques (et gratuites !) et les bornes des Vélib’ à Paris. Une vingtaine de projets sont présentés, de leur genèse au résultat final. Deux salles sont séparées par une simple cloison. L’une renferme les croquis, les dessins et les maquettes préparatoires, présentés sur les murs ou dans des vitrines encastrées. Ils sont accompagnés de trois grands écrans sur lesquels est projeté une vidéo montrant Patrick Jouin expliquant aux spectateurs ses projets, les coulisses de la création des objets. Enfin, l’autre salle accueille les objets finis. Dès lors, nous assistons à l’historique de chacun de ces objets. A ma grande surprise, plusieurs projets moins connus ont été ici mis en valeur comme la spatule pour les grands fans du Nutella, la fameuse Tarti-Nutella, ou encore la superbe suspension créée à partir de verres soufflés à Murano (Italie).

                                                                                        tarti_nutella

                                                                                             Tarti-Nutella (2003)

                                                                                        suspension       

                                                                                Ether 150 S, suspension, Murano, 2006

Cette exposition vaut le détour !! Je suis restée sur ma faim! Pour y remédier, le catalogue est constitué de belles photographies, complétées par des témoignages et des commentaires d’une grande clarté. A lire absolument ! (Patrick Jouin, Espaces et Objets, Editions Centre Pompidou, 39,90 euros).

Et voilà pour ce soir ! De nombreuses expositions viennent de commencer et il me tarde de vous les commenter. N’oubliez pas que vous pouvez me poser vos questions ou me demander de vous renseigner plus amplement sur un sujet qui vous intéresserait !

Bonne fin de soirée !

Julie

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